Il existe plusieurs types d'engrais sur le marché. D'abord il y a ceux biologiques et ceux chimiques, aussi appelés engrais de synthèse. Ces derniers viennent de la révolution industrielle d'après guerre, où on avait développé des usines qui transformaient l'azote en bombes ou en munitions. Si on simplifie à outrance, l'azote aide à faire pousser les plants. Après la guerre, on a eu la "bonne idée" d'utiliser les ressources industrielles existantes pour développer une agriculture de masse, des monocultures, où le rendement est très important. Le problème avec ça c'est que d'une part, l'application excessive d'engrais a des répercussions dans l'environnement et d'autre part, le rôle d'un composé chimique comme l'azote n'est pas si simple que ça. C'est en fait un ensemble de facteurs qui va faire que notre plante aura accès à tous les nutriments dont elle a besoin. Et un de ces facteurs absolument sous estimé dans l'agriculture traditionnelle jusqu'à présent (ça change tranquillement...) est le rôle des micro-organismes et de la faune présente dans nos sols. Sans toutes les micro-bibittes qui mangent les matières organiques et rendent disponibles (avec leurs excréments entre autre) les nutriments aux plantes, celles-ci n'ont tout simplement pas accès aux nutriments qui sont souvent déjà présents dans le sol. C'est comme si le garde manger était plein mais qu'elles n'avaient pas la clé. On veut donc prioriser des engrais bio qui sont riches en matière organiques et qui vont nourrir le sol et la vie.
Cette intro avait pour but de vous initier à une réflection écologique et responsable dans l'utilisation d'engrais, qui commence donc avec les engrais bio! Fumier, Frass, algues Dans les dernières années, j'ai utilisé trois catégories d'engrais issus de l'économie locale et circulaire quand c'est possible. D'abord, la plupart des jardiniers utilisent le fumier de poule. C'est un produit en granules (pas dégueu promis, mais ça a une odeur assez forte si vous ouvrez le sac à l'intérieur) économique et facile d'utilisation qui est utilisé en agriculture sur la ferme où je travaillais. Crédibilité: check. Porte feuille: check. Après, il y a le frass d'insecte. C'est les résidus d'élevages d'insectes, plus précisément le ténébrion, ou vers à farine. Ne vous inquiétez pas, l'engrais ressemble à un mixt d'assaisonnement à bloody ceasar (mais mangez le pas là, ils existe d'autres produits pour vos recettes si ça vous intéresse!). C'est donc une poudre qu'on distribue en surface et qu'on mélange aux premiers cm de terre pour pas que ça s'envole avec le vent. Il aiderait grandement à stimuler la vie dans le sol. Avantages: emprunte écologique presque nulle, économie circulaire, produit local (à Montréal dans ce cas-ci) et végan (les insectes ça compte?). Finalement, il y a les algues. La présentation est en ordre de prix, celui-ci est le plus dispendieux et sa concentration est plutôt faible. Sous forme liquide, on dilue dans l'eau d'arrosage ou en spray (vaporisation des feuilles). À mon avis, je trouve que l'effet du fumier ou du frass est plus intéressante pour les potagers en partie parce que je n'ai pas un budget illimité. J'utilise les algues en vaporisation pour donner un "boost" à vos semis avant de vous les remettre (mais attention certains produits sentent la mer surtout si utilisés en intérieur!). Les chiffres sur les engrais Les trois chiffres sur les emballages d'engrais représentent l'apport en azote, en phosphore et en potasse, qui aident respectivement la plante avec: 1er chiffre (AZOTE): le développement du feuillage des tiges et des racines 2e chiffre (PHOSPHORE): la croissance des fleurs et des fruits 3e chiffre (POTASSE): Vigueur du plant et système immunitaire Les chiffres sont les proportions de chaque éléments dans la recette. Par exemple, un engrais 3-3-2 (équilibré) favorisera la croissance du plant en début de saison. Un engrais 4-6-8 est plutôt utilisé au moment où le plant est bien développé pour aider la production de fruits. On peut donc combiner leurs utilisations selon les moments dans la saison P.S. N'oubliez pas que ce qui va nourrir votre sol à long terme c'est le compost. L'engrais c'est des nutriments facilement disponible pour la plante mais le compost est essentiel à développer un sol riche et propice à la culture des légumes. On en met environ 25% dans une nouvelle terre qu'on mélange ensemble et on en rajoute à chaque année idéalement. Ça fait le tour de ma petite présentation d'engrais décomplexée. En espérant que ça vous ait éclairé sur le sujet! Des bacs surélevés: |
Cette année, nous avons développé un nouveau projet en partenariat avec Pascal Le Boucher, soit la réalisation d'un carré d'arbre en face de son commerce. Le projet en bref: - Construction d'une boîte à potager - Installation et remplissage - Plantations de nos plants de légumes, fines herbes et fleurs comestibles - Entretien estival |
DEMANDE spécialE:
TOUJOURS PLUS DE FLEURS
J'accompagne une fidèle cliente avec son potager de toit et de balcon, et je réponds parfois à des demandes spéciales, telle que la création et l'aménagement complet de jardinières de fleurs... et à chaque année on en rajoute!
Mise à jour 3 octobre 2023
On me posais des questions concernant les températures fraîches cette semaine et j’ai pensé bon de vous partager ma “TO DO list” à m’occuper avant les premiers gels. Je vous explique ici quoi faire avec vos vivaces, les annuelles, les légumes racines et les mauvaises herbes, l’entreposage des pots, la conservation du terreau et finalement quelques particularités des potagers surélevés et des bacs sur pattes.
EN RÉSUMÉ:
Voici donc ma liste en bref à faire avant les premiers gels (détails plus bas):
** La banane dégage un gaz nommé éthylène qui accélère le mûrissement des fruits, les mettre avec des tomates dans un sac brun concentre ces gaz et aide au murissement, j’ai pu en constater l’efficacité l’an dernier.
EN RÉSUMÉ:
Voici donc ma liste en bref à faire avant les premiers gels (détails plus bas):
- Couper des bouquets de fines herbes et les faire sécher la tête en bas dans un endroit frais et à l’abris de la lumière
- Rentrer mon romarin à l’intérieur car il n’est pas rustique dans notre région*
- Récolter les derniers fruits
- Faire murir les tomates vertes à l’intérieur dans un sac de papier avec une banane**
- Récolter les semences
- Déraciner les plants ou les couper à la base et les mettre au compost
- Jeter les plants malades ou victimes d’infestation d’insectes
- Tailler les arbustes de petits fruits (se renseigner sur chaque type de plants)
- Faire un bilan des bons coups et des choses à améliorer pour l’an prochain (vous vous serez reconnaissant d'avoir pris des notes pendant que c'est frais en mémoire!)
** La banane dégage un gaz nommé éthylène qui accélère le mûrissement des fruits, les mettre avec des tomates dans un sac brun concentre ces gaz et aide au murissement, j’ai pu en constater l’efficacité l’an dernier.
En détails:
J’ai eu quelques questions sur le basilic: “Est-ce le temps de faire mon pesto?” OUI! Si vous avez réussi à garder beau votre basilic jusqu’à aujourd’hui, bravo! Vous avez été rigoureuse.eux sur la taille pour éviter qu’il monte en fleurs et jaunisse. Go, go pour le pesto, le basilic n’aimant pas les températures fraîches, ça m’étonnerait qu’il grossisse encore beaucoup à ce temps-ci de l’année. Buon appetito! |
Aussi, si ce n’est pas déjà fait, ce serait le moment de rentrer vos plantes d’intérieur avant qu’il y ait un trop gros écart de température entre l’extérieur et l’intérieur. Le truc c'Est que si t'as besoin d'une veste le matin, il fait trop frais pour tes plantes tropicales. Voir les nuits à 10°C arriver est notre signal d'alarme. Idéalement, donnez leur une lumière horticole d’appoint pour les aider à passer l’hiver. Une petite douche foliaire peut être utile aussi pour éviter de rentrer trop d’insectes.
Le cas des annuelles et des vivaces
Il y a deux catégories de plantes au potager, les anuelles, qui vivent un an et qu’on remplace à chaque année (la plupart des plantes potagères et plusieurs fleurs par exemple) et les vivaces, qui vivent plusieurs années dans des conditions propices (ex: arbustes à petits fruits, certaines fines herbes).
Pour déterminer si vos fines herbes sont vivaces et rustiques dans notre climat (si elles peuvent passer l'hiver dehors) vous pouvez utiliser ce tableau du jardinier paresseux.
P.S. Pour plus d'infos sur les zones de rusticité et vous préparer à la prochaine saison, consultez mon petit guide de jardinage.
P.S. Pour plus d'infos sur les zones de rusticité et vous préparer à la prochaine saison, consultez mon petit guide de jardinage.
Pour les annuelles, c’est simple, on va couper au ras du sol toutes les plantes annuelles qui ont fini de produire, et déposer le feuillage à la surface du terreau ou le mettre au compost s’il a eu des maladies ou des insectes ravageurs. Ainsi, ça ne perturbe pas la vie dans le sol, et la plupart des racines et des feuilles se décomposeront graduellement pendant l’hiver.
Concernant les vivaces qu’on désire garder d’années en années, il y a quelques particularités à considérer. Le jardinage en pot comporte ce défi que les racines sont plus exposées au gel qu’en pleine terre, où elles sont enfouies à des profondeurs qui ne gèlent pas. Si vous avez une cour et que vous désirez conserver des fines herbes en pot, creusez un trou et plantez carrément le pot dans votre plate bande (ça serait une idée pour la menthe qui est envahissante) ou transplantez vos plants en pleine terre pour l’hiver. Sinon, la façon dont j’ai procédé jusqu’à présent est de transplanter mes arbustres à petits fruits à l’automne dans un pot plus grand, de sorte que la couche de terre entourant les racines de part et d’autre joue un rôle d’isolant. Plus le pot est gros, meilleure l’isolation est. Pour les arbustres, un pot de 45cm (18po) est l’idéal, avec un trou de draînage. Vous pourriez aussi, si vous avez un espace intérieur frais (garage minimalement chauffé, chambre froide) les rentrer à l’intérieur pour l’hiver.
Concernant les vivaces qu’on désire garder d’années en années, il y a quelques particularités à considérer. Le jardinage en pot comporte ce défi que les racines sont plus exposées au gel qu’en pleine terre, où elles sont enfouies à des profondeurs qui ne gèlent pas. Si vous avez une cour et que vous désirez conserver des fines herbes en pot, creusez un trou et plantez carrément le pot dans votre plate bande (ça serait une idée pour la menthe qui est envahissante) ou transplantez vos plants en pleine terre pour l’hiver. Sinon, la façon dont j’ai procédé jusqu’à présent est de transplanter mes arbustres à petits fruits à l’automne dans un pot plus grand, de sorte que la couche de terre entourant les racines de part et d’autre joue un rôle d’isolant. Plus le pot est gros, meilleure l’isolation est. Pour les arbustres, un pot de 45cm (18po) est l’idéal, avec un trou de draînage. Vous pourriez aussi, si vous avez un espace intérieur frais (garage minimalement chauffé, chambre froide) les rentrer à l’intérieur pour l’hiver.
Cliquer ici pour modifier.
Pour protéger les vivaces, vous pouvez les placer près d’un mur, à l’abri du vent si possible, et les isoler. J’ai simplement enterré de neige mes fruitiers l’an dernier et ils ont bien survécus (effet de manteau d’hiver, la neige est un très bon isolant). Vous pourriez aussi ajouter une bonne couche de paillis ou de feuilles mortes exemptes de maladies et propres autant que possible (je ne prendrais pas celles qui ont trainées dans le stationnement d’en face). Par dessus les feuilles, vous pourriez aussi les envelopper de jute pour leur offrir une protection supplémentaire. Je mettrais toutes les chances de mon côté si vous jardinez sur un balcon, car le gel peut venir d’en dessous aussi. Certains conseillent d’y surélever les pots pour éviter le contact avec le balcon. Dans tous les cas, enlevez les soucoupes si vous en avez, pour éviter qu’elle ne se remplissent d’eau et que votre plant y gèle.
Si vous avez des légumes racines (carottes, navets…) qui ne sont pas encore prêts, rien ne sert de se presser, ils peuvent encore profiter des journées d'automne. Ceux-ci résistent à quelques gelées ("jusqu'à -5°C en gel ponctuel nocturne" selon Marie Thévard). Les températures fraîches concentrent les sucres, c'est pourquoi les carottes d'automne sont les meilleures! N'attendez cependant pas trop, puisque si le sol est gelé ce sera plus difficile à récolter.
Les mauvaises herbes sont les seules qu'il faut vraiment déraciner complètement car elles ont tendance à reprendre racine si on ne fait que les couper ou si on les dépose sur le terreau. À mettre au compost.
Entreposage des pots et conservation du terreau:
Pour les pot, l’horticultrice Mélanie Grégoire recommande de les entreposer la tête en bas (ou je les recouvre de sacs de poubelles ou d’un gros plastique) pour éviter qu’ils ne se remplissent d’eau et éclatent avec le gel. Pour les pots de géotextile, rien de plus simple, comme c’est un matériel perméable (qui permet les échanges d’air et d’humidité), vous les laissez dehors tels quels remplis de terreau.
Au printemps, on défait les racines restantes et on rajoute un peu de compost qu’on mélange aux premiers cm du sol. Après quelques années, le terreau en pot fini par s’appauvrir, devenir trop dense de racines et alourdi par les apports annuels de compost (c’est important que ça reste léger et aéré). Il est donc conseillé de le changer le aux 3 ans, puisque l’ajout annuel de compost finit par alourdir le terreau. Pour des raisons écologiques et économiques, j’aborde dans le même sens (au lieu de changer le terreau tous les ans).
Potagers surélevés ou en pleine terre
Si vous avez des lits de culture (“raised bed” en anglais, ces cadres en bois délimitant le potager, en contact avec le sol), vous pouvez faire le ménage des annuelles et vivaces tel que mentionné plus haut et recouvrir la terre de paillis.
En agriculture, on met des bâches d’occultation sur la terre, pour éviter que le sol soit à nu, ça évite l'érosion de la terre avec le vent et protège la vie dans le sol. Dans un petit potager familial, je recommanderais simplement de couper la végétation en petit morceaux et de l’étendre à la surface du sol. Cela créera un paillis naturel qui se décomposera pendant l’hiver. Vous pourriez aussi ajouter des feuilles mortes et du BRF (bois raméal fragmenté) ou autre paillis qui créera une couche supplémentaire de matière organique et une protection hivernale pour les micro-organismes. Le BRF empêchera aussi les feuilles de s'envoler. Si vous avez une tondeuse, passez-la sur vos feuilles mortes pour les déchiqueter, elles prendront moins dans le vent et se décomposeront plus facilement.
Si vous avez des lits de culture (“raised bed” en anglais, ces cadres en bois délimitant le potager, en contact avec le sol), vous pouvez faire le ménage des annuelles et vivaces tel que mentionné plus haut et recouvrir la terre de paillis.
En agriculture, on met des bâches d’occultation sur la terre, pour éviter que le sol soit à nu, ça évite l'érosion de la terre avec le vent et protège la vie dans le sol. Dans un petit potager familial, je recommanderais simplement de couper la végétation en petit morceaux et de l’étendre à la surface du sol. Cela créera un paillis naturel qui se décomposera pendant l’hiver. Vous pourriez aussi ajouter des feuilles mortes et du BRF (bois raméal fragmenté) ou autre paillis qui créera une couche supplémentaire de matière organique et une protection hivernale pour les micro-organismes. Le BRF empêchera aussi les feuilles de s'envoler. Si vous avez une tondeuse, passez-la sur vos feuilles mortes pour les déchiqueter, elles prendront moins dans le vent et se décomposeront plus facilement.
Pour des bacs sur pattes, ils sont généralement propice au gel comme les pots. Si vous le pouvez, transplantez vos fines herbes vivaces dans vos plates bandes pour qu’elles survivent à l’hiver. Il existe cependant des modèles assez larges qui sont doublés de polystyrène (styrofoam) qui isole du gel.
Si vos bacs sont étroits, le gel passera malheureusement, au travers. Ce serait une bonne idée de faire votre entretien annuel de bac en bois avant l’hiver (un sablage très léger et un vernis protecteur) pour les rendre plus résistants aux intempéries. Si ce n’est pas déjà fait, poser les pattes sur des galets pour couper le contact avec l’humidité de la terre.
Si vos bacs sont étroits, le gel passera malheureusement, au travers. Ce serait une bonne idée de faire votre entretien annuel de bac en bois avant l’hiver (un sablage très léger et un vernis protecteur) pour les rendre plus résistants aux intempéries. Si ce n’est pas déjà fait, poser les pattes sur des galets pour couper le contact avec l’humidité de la terre.
C’est tout un dossier finalement l’hivernage du potager! N’hésitez-pas si vous avez d’autres questions auxquelles je n’ai pas répondu dans cet article.
Sources:
Larry Hodgson "Du basilic frais toute l'année" https://www.lesoleil.com/2017/09/06/du-basilic-frais-toute-lannee-ca4669447da35dc550e7b5aaebd8ee36
Larry Hodgson "Les bonnes conditions pour les fines herbes" https://jardinierparesseux.com/2016/04/27/les-bonnes-conditions-pour-les-fines-herbes/
Marthe Laverdière, " Vous avez un jardin surélevé? Comment faire pour que vos fines herbes vivaces survivent à l’hiver?" https://www.youtube.com/watch?v=gyG-aSxKTpg
Mélanie Grégoire " Jardinage avec Mélanie Grégoire : fermeture de plates-bandes et des jardins"https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/vivement-le-retour/segments/chronique/373621/plantes-arbres-preparation-hiver-estrie
Ingrédients:
- 1 Oignons
- 1 gousse d'ail
- 1 c.s. d'huile
- 6 tomates jaunes
- 1/2 t. de maïs en grain (frais, en canne ou congelé)
- 1 poivron rouge
- 1 c.s. Cumin
- 1 c.s. Chili
- Coriandre ou oignons verts pour décorer (optionnel)
- Sel poivre
Préparation:
Couper grossièrement les tomates en dés, enlever le coeur et parties abîmées au besoin, couper les oignons et les poivrons en petits dés, l'ail en petits morceaux.
Faire revenir l'oignon et l'ail dans l'huile dans une grande casserole.
Ajouter les poivrons, le cumin et le chili et cuire légèrement.
Ajouter les tomates et faire réduire la préparation jusqu'à consistance désirée.
Ajouter le maïs à la fin de la cuisson, le sel et le poivre. Laisser refroidir.
Décorer de coriandre ou d'oignons verts tranchés et déguster avec des chips de maïs!
On m’a spontanément offert de visiter une ferme de champignons. Mon amie m’invite à la cueillette de champignons forestiers. J’ai eu ma première récolte de pleurotte. Récit de ma découverte fortuite de la mycologie.
Lors d’une visite de la belle famille dans les Cantons-de-l’est, mon beau frère chef cuisinier, sachant que j’étudie en agriculture urbaine, me demande si je suis intéressée à visiter la ferme de son fournisseur de champignons. On avait prévu cueillir des fraises mais finalement on se fait prendre par l’aventure agro-touristique, champignon, microbrasserie, baignade à la rivière... et on ne goutera pas de fraise cette journée là.
La ferme qu’on visité s'appelle Fundus Fungus, elle a été relocalisée à Sawyerville en Estrie, suite à la fermeture de ses locaux dû à la covid. L’installation se trouve dans la forêt adjacente à la propriété du couple de producteurs et compte un espace de production en sous bois sur des bûches (photo ci-dessus), un laboratoire d’incubation, un espace extérieur pour le transfert dans le substrat de culture, un conteneur pour le développement des bébés champignons et une serre où pousse les champignons dans la forme qu’on connaît.
Voici les différentes étapes de la vie d’un champignon à la ferme (avec mon vocabulaire néophyte!)
Lab d’incubation: d’abord, des petites éprouvettes contiennent le mycélium de chacune des variétés. Le mycélium est comme le plant et le champignon est comme le fruit. En nature, ça se situe dans le sol (ça semble être un réseau fascinant entre les êtres vivants, mais ça c'est une autre histoire). Les contenus des éprouvettes sont donc nos sujets d’origine, un peu comme des mères. On prélève un échantillon de la petite mousse blanche et on la met dans un sac de grains qu’elle pourra coloniser (millet, blé…).
La ferme qu’on visité s'appelle Fundus Fungus, elle a été relocalisée à Sawyerville en Estrie, suite à la fermeture de ses locaux dû à la covid. L’installation se trouve dans la forêt adjacente à la propriété du couple de producteurs et compte un espace de production en sous bois sur des bûches (photo ci-dessus), un laboratoire d’incubation, un espace extérieur pour le transfert dans le substrat de culture, un conteneur pour le développement des bébés champignons et une serre où pousse les champignons dans la forme qu’on connaît.
Voici les différentes étapes de la vie d’un champignon à la ferme (avec mon vocabulaire néophyte!)
Lab d’incubation: d’abord, des petites éprouvettes contiennent le mycélium de chacune des variétés. Le mycélium est comme le plant et le champignon est comme le fruit. En nature, ça se situe dans le sol (ça semble être un réseau fascinant entre les êtres vivants, mais ça c'est une autre histoire). Les contenus des éprouvettes sont donc nos sujets d’origine, un peu comme des mères. On prélève un échantillon de la petite mousse blanche et on la met dans un sac de grains qu’elle pourra coloniser (millet, blé…).
Espace extérieur: (j'ai pas de photos, je tentais de comprendre le processus et il faisait trop chaud!!) on fabrique le substrat de culture à partir de copeaux de bois (nourriture des champignon). Un sac de grain colonisé est divisé en 30 sacs de substrat, qu’on stérilise à la vapeur dans des grandes cuves et on transfert dans le conteneur suivant.
Conteneur de bébés champignons: (ci-contre) ici les sacs de substrat deviendront blanc de bébés champignons, texture mousse. Ils sont munis d’un trou filtré pour respirer sans laisser entrer de parasites, Le conteneur est frais et sombre, les conditions idéales pour la culture de champignons.
Serre: (ci-dessous) ce que le producteur appelle la serre ne correspond pas à la serre lumineuse et chaude que les tomates ont besoin pour pousser. La serre de champignon est un espace sans fenêtres, munis de quelques tubes lumineux. Ambiance sous bois sombre. C’est ici que les champignons deviendront à maturité et seront récoltés pour la vente aux particuliers et aux restauratrices.eurs.
Serre: (ci-dessous) ce que le producteur appelle la serre ne correspond pas à la serre lumineuse et chaude que les tomates ont besoin pour pousser. La serre de champignon est un espace sans fenêtres, munis de quelques tubes lumineux. Ambiance sous bois sombre. C’est ici que les champignons deviendront à maturité et seront récoltés pour la vente aux particuliers et aux restauratrices.eurs.
Pour plus d'infos sur la ferme, voir cet article de la tribune:
https://www.latribune.ca/2020/10/08/fundus-fungus--champion-des-champignons-47cb77547f6512a7d552f554ed0cf8b9
P.S. Le producteur m’a offert un sac de mycélium de pleurotes à cultiver à la maison! L’expérience dans un prochain article de blog!
https://www.latribune.ca/2020/10/08/fundus-fungus--champion-des-champignons-47cb77547f6512a7d552f554ed0cf8b9
P.S. Le producteur m’a offert un sac de mycélium de pleurotes à cultiver à la maison! L’expérience dans un prochain article de blog!
C'est le temps de faire vos réserves d'ail! Si vous voulez consommer de l'ail du Québec cet hiver, informez-vous auprès de vos fermières.ers ou au marché pour acheter quelques gousses d'ail fraîches.
Voici un petit article sur la fleur d'ail et sur le cycle de l'ail:
La fleur d'ail est un des premier légume qu'on récolte au printemps, et pourtant c'est le dernier légume planté à l'automne.
L'ail est planté en octobre. On peut le cultiver à partir des semences mais ça prend plusieurs années à pousser. À la place, on plante des gousses d'ail qui se multiplieront pour former un bulbe (c'est comme exponentiel!). Elles hiberneront tout l'hiver dans le sol et germeront au printemps.
L'ail germe et ses tiges vertes sortent du sol en atteignant approximativement un mètre de haut. Voulant se reproduire, l'ail monte en fleurs pour produire des graines. Lorsque la fleur d'ail a fait sa petite "loop" comme sur la photo, on peut la récolter et la manger! Il est préférable de les récolter, ça envoie le signal au plant de renvoyer son énergie dans le bulbe d'ail qui est en train de se former à sa base.
Ensuite, on les laisse tranquille tout l'été (on les oublie presque, mais faut les arroser et les désherber! ) et on les récolte en septembre quand la moitié des feuilles a jauni. On fait sécher les bulbes, puis on leur enlève une bonne couche de terre avant de les distribuer, avec leur allure blanc immaculé qu'on connait.
Une fois la récolte faite, on garde nos plus beaux sujets (les plus gros) pour les planter en octobre pour se préparer à la saison suivante! Boucle bouclée.
Voici un petit article sur la fleur d'ail et sur le cycle de l'ail:
La fleur d'ail est un des premier légume qu'on récolte au printemps, et pourtant c'est le dernier légume planté à l'automne.
L'ail est planté en octobre. On peut le cultiver à partir des semences mais ça prend plusieurs années à pousser. À la place, on plante des gousses d'ail qui se multiplieront pour former un bulbe (c'est comme exponentiel!). Elles hiberneront tout l'hiver dans le sol et germeront au printemps.
L'ail germe et ses tiges vertes sortent du sol en atteignant approximativement un mètre de haut. Voulant se reproduire, l'ail monte en fleurs pour produire des graines. Lorsque la fleur d'ail a fait sa petite "loop" comme sur la photo, on peut la récolter et la manger! Il est préférable de les récolter, ça envoie le signal au plant de renvoyer son énergie dans le bulbe d'ail qui est en train de se former à sa base.
Ensuite, on les laisse tranquille tout l'été (on les oublie presque, mais faut les arroser et les désherber! ) et on les récolte en septembre quand la moitié des feuilles a jauni. On fait sécher les bulbes, puis on leur enlève une bonne couche de terre avant de les distribuer, avec leur allure blanc immaculé qu'on connait.
Une fois la récolte faite, on garde nos plus beaux sujets (les plus gros) pour les planter en octobre pour se préparer à la saison suivante! Boucle bouclée.
L'agriculture urbaine et l'horticulture sont deux domaines totalement différents (l'un est ornemental et l'autre alimentaire, si je peux le définir ainsi) mais parfois il arrive que j'ai des demandes spéciales pour complémenter des projets potagers.
C'est le cas d'Alexa qui ma fait la demande d'un beau balcon fleuri. J'ai donc fait appel à mon ami horticulteur pour le choix des végétaux adaptés selon les photos d'inspiration. Je me suis occupé de la transplantation, puis on a fait le repérage ensemble pour faire quelques ajustements pour réaliser l'effet voulu. Finalement, je pense qu'on a un super résultat!
Très contente de cette collaboration, Ies fleurs c'est magique!
C'est le cas d'Alexa qui ma fait la demande d'un beau balcon fleuri. J'ai donc fait appel à mon ami horticulteur pour le choix des végétaux adaptés selon les photos d'inspiration. Je me suis occupé de la transplantation, puis on a fait le repérage ensemble pour faire quelques ajustements pour réaliser l'effet voulu. Finalement, je pense qu'on a un super résultat!
Très contente de cette collaboration, Ies fleurs c'est magique!
Réalisations de la fin mai (suite!) Construction et installation de deux jardinières sur pattes et plantation de fleurs et fines herbes.
J'ai aussi planifié et coordonné l'aménagement et à la transplantation de 2 bacs à potager au sol pour les tomates, concombres, radis, pois mange-tout et autres légumes. Photos à venir!
Merci Élyse et David de m'avoir permis de vous accompagner dans cette nouvelle aventure!
J'ai aussi planifié et coordonné l'aménagement et à la transplantation de 2 bacs à potager au sol pour les tomates, concombres, radis, pois mange-tout et autres légumes. Photos à venir!
Merci Élyse et David de m'avoir permis de vous accompagner dans cette nouvelle aventure!
Souhaits de la jardinière: maximiser l'espace disponible en pots selon les besoins des plants cultivés.
J'ai fait une visite de repérage et d'évaluation des besoins, un plan personnalisé, cultivé la majorité des semis et une visite d'aménagement et de transplantation.
J'y retournerai dans quelques semaines pour un suivi et des conseils d'entretien, je vous montrerai comment ça a poussé! (Si ça vous intéresse, je prends les rendez-vous pour juin!)
Merci Alexa pour ta confiance!
J'ai fait une visite de repérage et d'évaluation des besoins, un plan personnalisé, cultivé la majorité des semis et une visite d'aménagement et de transplantation.
J'y retournerai dans quelques semaines pour un suivi et des conseils d'entretien, je vous montrerai comment ça a poussé! (Si ça vous intéresse, je prends les rendez-vous pour juin!)
Merci Alexa pour ta confiance!
Acclimater - adapter à un nouveau climat: température, vent, et surtout soleil.
On oublie à quel point la lumière directe du soleil est puissante! Surtout pour notre petite peau blême qui n'a pas vu la lumière de l'hiver (première chaleur de l'année: coup de soleil assuré) ou pour nos jeunes plants potagers qui ont été dorlotés à l'intérieur.
On oublie à quel point la lumière directe du soleil est puissante! Surtout pour notre petite peau blême qui n'a pas vu la lumière de l'hiver (première chaleur de l'année: coup de soleil assuré) ou pour nos jeunes plants potagers qui ont été dorlotés à l'intérieur.
Voici donc la marche à suivre pour des plants plus heureux:
- L'acclimatation se fait sur 7-10 jours
- Dans des journées de 15° et plus, on commence par adapter le plant à la température extérieure. Ça n'a pas besoin d'être à dehors, à la ferme on mettait simplement les plants de la serre au sol pour qu'ils sachent qu'une température plus fraîche s'en vient. Placez-les à l'abri du soleil et du vent 2-3 jours
- On rentre le plant la nuit
- Ensuite on place le plant à l'extérieur mais à l'ombre pour 2-3 jours.
- Ensuite mi-ombre (quelques heures de soleil direct) pendant 2-3 jours, si possible laissez-les dehors la nuit (vérifiez si la température est de plus de 15° la nuit).
- Vous comprenez le principe. Finalement, au soleil 2-3 jours et nuits.
(source: Jardinier paresseux)
L'autre danger est que vos plants prennent un coup de froid!
Il faut vraiment éviter de transplanter des légumes tropicaux trop tôt. Cela inclut les tomates, poivrons, piments, aubergines, concombres... Si il gèle cela pourrait être fatal, mais même des températures en bas de 15° peuvent sérieusement ralentir ou même stopper leur croissance pendant quelques semaines. Patience! À Montréal on dit que la date sans risque de gel est le 25 mai, mais cette année il a fait froid plus longtemps, on doit se méfier et consulter la météo et possiblement retarder un peu la plantation au potager.
- L'acclimatation se fait sur 7-10 jours
- Dans des journées de 15° et plus, on commence par adapter le plant à la température extérieure. Ça n'a pas besoin d'être à dehors, à la ferme on mettait simplement les plants de la serre au sol pour qu'ils sachent qu'une température plus fraîche s'en vient. Placez-les à l'abri du soleil et du vent 2-3 jours
- On rentre le plant la nuit
- Ensuite on place le plant à l'extérieur mais à l'ombre pour 2-3 jours.
- Ensuite mi-ombre (quelques heures de soleil direct) pendant 2-3 jours, si possible laissez-les dehors la nuit (vérifiez si la température est de plus de 15° la nuit).
- Vous comprenez le principe. Finalement, au soleil 2-3 jours et nuits.
(source: Jardinier paresseux)
L'autre danger est que vos plants prennent un coup de froid!
Il faut vraiment éviter de transplanter des légumes tropicaux trop tôt. Cela inclut les tomates, poivrons, piments, aubergines, concombres... Si il gèle cela pourrait être fatal, mais même des températures en bas de 15° peuvent sérieusement ralentir ou même stopper leur croissance pendant quelques semaines. Patience! À Montréal on dit que la date sans risque de gel est le 25 mai, mais cette année il a fait froid plus longtemps, on doit se méfier et consulter la météo et possiblement retarder un peu la plantation au potager.
AutRICE
Jardinière urbaine sur toît, curieuse, adore la bouffe.
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